vendredi 24 juin 2016

Critique Livre n°47 : À Résidence de Cathy Hamer

Salut la Compagnie !
Merci à Babelio et Cathy Hamer de m'avoir donné l'opportunité de lire ce roman dans le cadre d'une masse critique. J'ai vraiment beaucoup aimé ! C'est parti pour À Résidence de Cathy Hamer ! :)
 
Quelques données sur le livre :
Titre : À Résidence
Auteur : Cathy Hamer
Date de parution : Mai 2016
Editions : Robert Laffont
Prix : 20 €
Nombre de pages : 312 p.
 
Le résumé :
Ex-femme d'ambassadeur déclassée (son mari s'est fait virer pour malversation), Camélia, insupportable mondaine, sombre dans la marginalité. Jusqu'au jour ou, sans rien révéler de son passé, elle décroche le poste de cuisinière de l'ambassade du Birstein, à Paris. Une semaine plus tard, elle s'apprête à servir son premier dîner d'apparat lorsque surgissent des bandits venus d'Asie centrale. Camélia se retrouve au cœur d'une prise d'otages. Et c'est la chance de sa nouvelle vie : car ce qui la motive, ce n'est ni l'argent ni la position sociale, mais le besoin de tirer les ficelles, auquel s'ajoute la hantise de s'ennuyer. Or, entre des ministres sujets à caution, des diplomates pas bien courageux, un chirurgien esthétique crapuleux et des terroristes amateurs qui se sont trompés de cible, le chaos ambiant va non seulement permettre à Camélia de prendre le pouvoir, mais lui révéler des sentiments qu'elle n'aurait jamais soupçonnés, tels l'empathie et même l'amour et le plaisir, stupéfiantes découvertes...
 
Mon avis :
Soyons clair ! Même si l'histoire est quelque peu capillotractée par moment, elle est super bien construite et on ne s'ennuie pas une seule seconde. Sur fond de scandale politique et prise d'otage, les évènements s'enchaînent très vite, allant de surprises en retournement de situations.
 La scène d'ouverture est une très bonne introduction sur la personnalité de Camélia et sur le monde diplomatique.
 Camélia justement est une femme hautaine qui pense d'abord que tout lui est du. Elle tombe de haut et s'enfonce très bas. Puis un jour, un déclic ! Une opportunité se présente à elle et elle en profite à fond. Sauf que les choses ne vont pas se passer comme prévu.
 Femme organisée, droite, bien élevée et un peu culottée, elle est aussi une très bonne cuisinière. de quoi faire d'elle la parfaite gouvernante ! Elle inspire la confiance très rapidement chez les gens, tout comme le respect. Elle se retrouve donc à gérer tout son petit monde.
 Au travers de son regard pétillant et cynique, on peut approcher un ambassadeur mystérieux, une ambassadrice dépassée, une kyrielle de personnages tous plus délurant les uns que les autres, sans oublier les sangsues du monde diplomatique et surtout les preneurs d'otages incompris et gaffeurs.
 L'auteur nous fait pénétrer dans ce monde si particulier qu'est celui des ambassades et en particulier des petites ambassades. Leurs petits travers comme les détails (croustillants mais sortant à moitié de l'imagination de Cathy Hamer) mélodramatiques, sont très amusant à lire ! J'ai bien aimé la petite note de l'auteur à la fin pour nous rappeler que les diplomates sont plus sensé et pas nécessairement aussi empotés qu'ils ne le sont décrits, note qui n'est qu'une cerise sur un cake à dévorer !
 Etant moi-même un peu sarcastique par moment, j'ai adoré cette écriture, légère et très addictive. Les petites incrustations de pages de journal intime et les citations en début de chapitres sont les bienvenues pour nous coller les doigts au livre encore un peu plus et nous donner envie de ne plus le lâcher !
 Vous l'aurez compris, j'ai adoré lire ce livre ! J'ai beaucoup souri aux frasques de chacun. Très frais, ce roman est parfais pour l'été. Je le conseille à tous ! C'est un 18,5/20 pour ma part !
Enjoy :)

lundi 20 juin 2016

Chronique Film n°15 : Avant toi de Thea Sharrock

           Salut la Compagnie !
          
           Adapté du best-seller de Jojo Moyes, Avant toi est un film plutôt attendu ! Avec son casting 5 étoiles, ce film va attirer du monde.
 
Quelques données sur le film :
Titre VF : Avant toi
Titre VO : Me Before You
Réalisateur : Thea Sharrock
Scénario : Jojo Moyes
                d'après son propre roman
Musique : Craig Armstrong
Date de sortie : France : 22 Juin 2016
                          USA : 3 Juin 2016
Durée : 110 min (1h50)
Avec : Emilia Clarke, Sam Claflin, Janet McTeer, Charles Dance, Brendan Coyle 

Le synopsis :
Une charmante petite ville de l'Angleterre rurale. Si elle est originale et artiste dans l'âme, Louisa "Lou" Clark, 26 ans, n'a aucune ambition particulière. Elle se contente d'enchaîner les boulots pour permettre à ses proches de joindre les deux bouts.
Jeune et riche banquier, Will Traynor était un garçon plein d'audace et d'optimisme jusqu'à ce qu'il se retrouve paralysé, suite à un accident survenu deux ans plus tôt. Devenu cynique, il a renoncé à tout et n'est plus que l'ombre de lui-même.
Autant dire que ces deux-là auraient pu ne jamais se rencontrer. Mais lorsque Lou accepte de travailler comme aide-soignante auprès de Will, elle est bien décidée à lui redonner goût à la vie. Et peu à peu, les deux jeunes gens s'éprennent passionnément l'un de l'autre. La force de leur amour pourra-t-elle survivre à leur destin qui semble inexorable ? 
 
La Bande-annonce : 



Mon avis :

Cette chronique a été réalisée en tant que chroniqueuse pour le Webzine Songe d'une nuit d'été.
           Vous retrouverez donc la chronique sur cette page ==>
ici
 
Enjoy :)

lundi 13 juin 2016

Critique Livre n°46 : Les Aigles du Mississippi, tome 1 : L'Ange et le Faucon

           Salut la Compagnie !
J'adore l'uchronie ! C'est pas nouveau, en tant que passionnée d'histoire et de romans, c'est même logique. Et je peux vous dire que j'ai trouvé un bon exemple avec Les Aigles du Mississippi, tome 1 : L'Ange et le Faucon de Cyriane Delanghe. Je remercie les éditions Voy'[el] et le site Livraddict pour ce partenariat.

Quelques données sur le livre :
Titre : Les Aigles du Mississippi, tome 1 : L'Ange et le Faucon
Auteur : Cyriane Delanghe
Année de parution : 2015
Editeur : Editions Voy'[el]
Prix : 16 €
Nombre de pages : 246 p.
 
Le résumé :
Été 1815. Ange Guérin se rend auprès de Bonaparte alors que celui-ci est sur le point de quitter la France. L'empereur déchu hésite entre se rendre aux Anglais, et finir sa vie en prisonnier, ou rejoindre les Amériques où il rêve d'exploration et peut-être même de reconquête. Ange, lui, fuit la déchéance à laquelle son attirance pour les hommes semble le condamner. Il possède par ailleurs un don hérité de sa grand-mère, Euphémia, fameuse quimboiseuse qui prédit jadis à Joséphine de Beauharnais qu'elle serait plus que reine. Le jeune homme espère aussi rencontrer dans le Nouveau Monde, ce mystérieux Faucon dont la vieille femme lui a parlé. Lorsqu'il fait la connaissance de Chayton, un Sioux qui doit l'aider à rejoindre la Louisiane par les terres, il pense avoir trouvé celui qu'il cherchait. Mais face à lui se dresse le terrible pouvoir des Conjurés. Deux sorciers, Iago et de sa sœur, feront tout pour que le jeune homme ne puisse jamais rallier à la cause de Bonaparte les troupes nécessaires à la reconquête de son trône. Découvrez ce récit uchronique mêlant batailles historiques et magie ancestrale dans ce premier volet de L'Ange et du Faucon.
Mon avis :
Et si Napoléon n'était pas allé à Sainte-Hélène pour y mourir en détention, mais qu'un informateur l'avait incité à partir pour les Etats-Unis afin de rallier un maximum de sympathisants et de reconquérir le trône de France confisqué par les Bourbons en la personne de Louis XVIII ?
C'est le point de départ de cette uchronie au cours de laquelle on découvre Ange, jeune sorcier dans le déni et fuyant ses propres sentiments. Le jeune Créole métisse est parti de son île, à la demande de sa grand mère, afin de servir Bonaparte. Si il passe quelques pages en sa compagnie, il le quitte bientôt pour poursuivre une mission qui assurera la victoire de l'Aigle et l'avènement de l'Aiglon. Mais certains s'y opposent !
Pendant cette mission difficile, le personnage principal pourra compter sur l'amitié de Chayton, un Sioux, confiant et très bon professeur de vie. Cette réécriture de l'histoire s'appuie aussi sur d'autres personnages historiques ou non avec chacun leur particularité.
Tout au long de cette mission qui se transforme bientôt en véritable expédition et en une aventure trépidante, l'auteure nous fait traverser le Nouveau Monde tel qu'il était en 1815. De Boston à La Nouvelle Orléans en passant par le Mississippi, on découvre une république naissante et conquérante.
Ce roman fait aussi la part belle aux croyances, aux esprits et au monde de la magie, qu'elle vienne des îles ou des tribus indiennes.
Le tout nous est livré par une écriture agréable et simple à lire. L'auteur nous dit juste ce qu'il faut des évènements de l'histoire. De même, les relations entre les personnages, qui ne tombent pas dans le mielleux car si le livre revendique une relation MM entre deux des personnages, le tout est assez pudique et c'est appréciable !
En résumé, j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman. On se pose souvent la question « Et si ? ». Cyriane Delanghe nous donne sa vision de l'histoire et si Napoléon avait évité Saint-Hélène. L'auteure réussit son pari, elle nous fait y croire et l'histoire est super intéressante de ce point de vue !
La fin inattendue est peut-être un peu brusque mais n'enlève rien au plaisir. C'est un 18/20.
Encore merci aux Editions Voy'[el] pour cette jolie découverte !
Enjoy :)

mardi 7 juin 2016

Critique Livre n°45 : Ceux qui restent de Marie Laberge

          Salut la Compagnie !
 
En partenariat avec Babelio et les éditions Stock, j'ai pu découvrir le nouveau roman de la romancière canadienne Marie Laberge : Ceux qui restent. 
 
Quelques données sur le livre :
Titre : Ceux qui restent
Auteur : Marie Laberge
Année de parution originale : 2015
Année de la présente édition : 2016
Editions : Stock
Prix : 22,50€
Nombre de pages : 576 p.
 
Le résumé :
En avril 2000, Sylvain Côté s’enlève la vie, sans donner d’explications ni à sa famille ni à ses amis. Il ouvre une trappe sous chacun des siens. Ce garçon jeune à qui tout semble réussir disparaît et nul ne comprend.
Des années plus tard, sa femme Mélanie s’accroche à leur fils Stéphane, aujourd’hui devenu un fier jeune homme qui s’égare ; son père Vincent est parti vivre près des arbres muets ; sa mère Muguette a laissé échapper le peu de vie qui lui restait. Seule la si remuante et désirable barmaid Charlène, sa maîtresse, continue de lui parler de sexe et d’amour depuis son comptoir.
Ce n’est pas tant l’intrigue, si bien menée dans ce suspense psychologique, qui fait la puissance hypnotique du roman de Marie Laberge. Écrivain et dramaturge, elle joue à mettre en scène. Elle place l’absence de Sylvain, présente jusqu’à la douleur, au centre d’une ronde des ses personnages, qui parlent, se déchirent, s’esquivent, dans une langue chahutée, turbulente, hérissée comme une bête, qui charrie les émotions et les larmes, les soleils et les banquises, atteignant le lecteur au cœur.
« Je vais vivre, quel qu’en soit le prix. Je vais vivre, quel que soit le poids de mon cœur privé de toi. »
 
Mon avis :
Qu'arrive-t-il aux proches et à la famille d'une personne qui s'est ôté la vie ? Font-ils face ? Fuient-ils ? Les époques et les narrateurs se croisent dans ce roman qui parle de l'après, mais aussi un petit peu de l'avant. On suit les personnages sur une quinzaine d'années. Ils racontent ce dont ils ont envie de parler, les moments qui les ont marqués.
 
Comme un exutoire à l'incompréhension, son père, sa femme et sa maîtresse lui adresse des lettres. Celle-ci sont entrecoupées de passages romancés centrés sur un personnage en particulier. On apprend à connaître une grand-mère douce et présente, une mère névrosée et malade, un fils qui se cherche ou des amis un peu perdus.
 
La mort est omniprésente, mais aussi la vie et la sexualité des protagonistes. Cet « évènement » marque un tournant dans l'existence de chacun. Certains masques tombent. Certaines personnalités se révèlent. Peu importe le lieu, un bar, un hôtel, le fin fond d'une forêt, l'histoire fait la part belle à l'ambiance et aux relations entre les personnages.
 
Ça part dans tous les sens, ça ne fait pas dans la demi-mesure. L'écriture en fait de même. Elle est multiple et prend le ton du « je » qui raconte. Tantôt familière et châtiée, elle pétille à l'image du narrateur. Mais c'est du québécois, alors elle est parfois compliquée à comprendre pour nous petits Français métropolitains. Le discours de Vincent, le père, et les passages non épistolaires sont lui plus aisés car dans un français plus courant.
 
En résumé, le pitch est pas mal mais je n'ai pas accroché au point de ne pas lâcher le livre. Le langage a peut-être joué un peu. C'est dur de rentrer dans un livre où l'on bute sur chaque mot par moment. Néanmoins le message final est très touchant. Je lui donne un 14/20