jeudi 31 mars 2016

Critique Livre n°34 : Le Siècle, tome 1 : La Chute des géants de Ken Follett

           Salut la Compagnie !

A l’occasion de la sortie en poche de Aux portes de l’éternité, dernier roman de la trilogie « Le Siècle » de Ken Follett, j’ai entrepris de relire les deux tomes précédents. Voici donc la critique du premier : La Chute des géants.  

Le résumé :
En 1911, les grandes puissances vivent leurs derniers instants d'insouciance. Bientôt la guerre va déferler sur le monde... De l'Europe aux Etats-Unis, du fond des mines du pays de Galles aux antichambres du pouvoir soviétique, en passant par les tranchées de la Somme, cinq familles vont se croiser, s'unir, se déchirer, au rythme des bouleversements de l'Histoire. Passions contrariées, rivalités et intrigues, jeux politiques et trahisons... Billy et Ethel Williams, Lady Maud Fitzherbert, Walter von Ulrich, Gus Dewar, Grigori et Lev Pechkov vont braver les obstacles et les peurs pour s'aimer, pour survivre, pour tenter de changer le cours du monde.

Mon avis :
Ce roman est donc le premier d'une trilogie relatant les « aventures » de cinq familles au cours du XXème siècle, et plus particulièrement lors des périodes traversées par les deux Guerres Mondiales et par la Guerre Froide.

Ce livre est, il faut bien l'avouer, un pavé ! Certes, on peut faire un récit très épuré en peu de pages et se concentrer juste sur quelques moments, comme le fait de façon admirable Maxence Fermine dans son Carnet de guerre de Victorien Mars (la critique ici <== ). Mais on peut aussi bien s'attacher à davantage expliquer les choses et suivre le destin de 5 familles dans la tourmente de la guerre, dans des pays et des classes sociales opposées. Anglaise, galloise, américaine, russes et allemande, toutes sont dans le même bateau, un navire qui sombre dans un conflit inconcevable alors.

Ken Follett s'est attaché à nous montrer leur évolution et, à travers ces personnages, décrire les mécanismes qui ont conduit ces grandes nations à tomber dans l'arrogance de penser que se battre est le seul moyen de se faire entendre. Au travers des tribulations de la flopée de protagonistes, l'auteur nous montre l'évolution du monde et surtout l'évolution des jeunes esprits et l'entêtement des briscards d'une époque décidément révolue.

Les quelques personnages que nous suivons sont tous très différents les uns des autres. Dispersés aux endroits clés du conflits, il est très amusant de les voir se croiser, en se connaissant ou non, et également comment les actions de l'un aura des conséquences pour l'autre, tel un effet papillon. On les aimes ou on les déteste, mais on les suit quoiqu'il arrive jusqu'à la dernière page. Vont-ils survivre ? Prospérer ? Ou dépérir ?

Dans tous ses romans historiques, Follett lient ses personnages aux grandes figures historiques. Il n'y a pas un seul évènement historique qui ne soit réel, et c'est un véritable coup de maître. Là où certains s'en tamponnent, lui met un point d'honneur à servir la véracité et à ancrer de son récit dans le détail. L'auteur marque tous les points de la recherche historique et on peut remercier ses relecteurs, des historiens il me semble. Je trouve juste dommage que son univers ne creuse pas plus du côté français (moi chauvine ? Jamais !). Après tout, la majorité du conflit a eu lieu sur notre sol et il aurait été intéressant de voir le point de vue des populations locales.

Ken Follett est un machine à écrire parfaitement huilée. Alliant petites histoires de famille et la grande Histoire, il transforme chacun de ses romans en véritable page-turner. Le livre ne s'essouffle pas ou alors vraiment en de très rares moments. On sent l'immense travail de construction derrière pour arriver à ce résultat.

Que dire de plus sinon que j'ai aimé ! Certains rappels historiques sont parfois un peu trop présents et les 1000 pages du format poche sont lourdes pour des lecteurs peu habitués. Mais il a réussi à en convaincre plus d'un ! C'est un 18,5/20 pour moi ! (Attention cette note est donnée après relecture)

Titre : Le Siècle, tome 1 : La Chute des géants
Titre original : Fall of Giants
Auteur : Ken Follett
Année de parution : 2010
           de la présente édition : 2012
Editions : Le Livre de Poche
Prix : 11,20 €
Nombre de pages : 1056 p. 

mercredi 23 mars 2016

Chronique Film n°10 : DieuMerci ! de Lucien Jean-Baptiste

             Salut la Compagnie !

J'ai eu la chance de voir ce film avec une courte présentation de la part de Lucien Jean-Baptiste, réalisateur acteur et de l'autre acteur majeur du film, Baptiste Lecaplain. C'est sympa de voir les gens en vrai et les entendre parler de leur travail de temps en temps. C'est parti pour le troisième film de ce réalisateur français à suivre : DieuMerci ! 

Quelques données sur le film :
Titre : DieuMerci !
Réalisateur : Lucien Jean-Baptiste
Scénario : Lucien Jean-Baptiste et Grégory Boutboul
Date de sortie : France, 9 Mars 2016
Durée : 95 min (1h35)
Avec : Lucien Jean-Baptiste, Baptiste Lecaplain, Firmine Richard, Delphine Théodore, Michel Jonasz, Olivier Sitruk, ... 




          Le synopsis :
À sa sortie de prison, Dieumerci, 44 ans, décide de changer de vie et de suivre son rêve : devenir comédien. Pour y arriver, il s’inscrit à des cours de théâtre qu'il finance par des missions d'intérim. Mais il n'est pas au bout de ses peines. Son binôme Clément, 22 ans, lui est opposé en tout. Dieumerci va devoir composer avec ce petit "emmerdeur". Il l’accueille dans sa vie précaire faite d'une modeste chambre d'hôtel et de chantiers. Au fil des galères et des répétitions, nos deux héros vont apprendre à se connaître et s’épauler pour tenter d'atteindre l'inaccessible étoile. 

La bande-annonce :
 

Mon avis :
Ce film raconte une histoire qui commence et se finit sur scène, mais passe de la prison à l'extérieur. C'est une histoire touchante et quelque peu autobiographique, comme nous l'a précisé le réalisateur. Le personnage principal, DieuMerci, va croire en son rêve de gosse, malgré les difficultés qui s'annoncent. On ne sait pas pourquoi il est en prison au début du film, mais au fond, ce n'est pas le plus important, car on veut simplement y croire avec lui.

Pour se faire il doit travailler une scène en duo avec un autre étudiant, un tire-au-flanc impossible à vivre. Même si les personnages sont parfois un peu clichés, ils ne tombent jamais dans la caricature. Ils sont drôles, touchants, et surtout coincés dans une vie qui ne leur ressemble pas toujours. Les deux acteurs sont parfaits dans leurs rôles respectifs. Je dois bien avouer que la voix de velours de Lucien Jean-Baptiste est parfaitement adaptée aux scènes de théâtre.

J'ai adoré cet univers qui manque parfois de réalisme mais qui reste très actuel. Les quelques clichés scénaristiques ne sont là que pour servir l'histoire.

Le film est mis en valeur par une très belle photographie avec de très belles images. Les cadres sont clairement étudier pour faire passer les messages et les émotions, mais également les relations entre les personnages.  

En résumé, si ce film se revendique drôle d'après sa bande-annonce, il touche plus souvent qu'il ne fait rire. Ce troisième film pour Lucien Jean-Baptiste est un peu différent des autres, peut-être moins drôle. Mais il ne faut pas hésiter à voir ce film, surtout quand on veut croire que tout est possible ! Ce film nous remonte le moral !

lundi 21 mars 2016

Critique Livre n°33 : Hier encore, c'était l'été de Julie de Lestrange

          Salut la Compagnie ! 

Merci aux éditions Mazarine et Julie de Lestrange pour ce partenariat. En avant pour Hier encore, c’était l’été de Julie de Lestrange.

Le résumé :
Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l’enfance. Ensemble ils sont nés, ensemble ils ont grandi, en toute insouciance. Mais lorsque la vie les prend au sortir de l’adolescence, la chute est brutale. En une décennie, cette jeunesse perdue mais pas désillusionnée va devoir apprendre à se battre pour exister. À travers les drames subsistent alors l’amitié, les fous-rires et les joies. Et l’amour, qui les sauvera. 
Tendre portrait d’une génération, Hier encore c’était l’été est un roman résolument optimiste qui accroche le cœur pour ne plus le lâcher. C’est l’histoire de nos guerres quotidiennes, de nos victoires et de nos peines.
C’est surtout l’histoire de la vie et d’une bande d’amis dont on voudrait faire partie. 

Mon avis :
Si c’est l’histoire d’une bande de copains/cousins, l’histoire suit avant tout le point de vue et la vie de l'un d'entre eux, Alexandre. Les autres protagonistes sont abordés par ses pensées et leurs rencontres successives pendant la décennie que dure le récit. Ils subissent les joies, les affres et les galères de l’entrée dans la vie étudiante puis dans la vie professionnelle. Chaque personnage se cherche, avance, recule, doute et se perd parfois.

Amour, études, boulot et tout simplement la vie va les rattraper sur cette route que chacun emprunte avec plus ou moins d’assurance. Il est temps pour eux de rentrer dans la cour des grands ! Mais c'est pas seulement la vie de ce groupe d'ados que l'on voit se dérouler mais aussi celles de tous ceux qui les accompagnent dans la vie.

On comprend donc que la force de ce roman se base sur ses personnages. L’auteur nous accroche à eux et on est tout de suite sensible à ces joyeux lurons. Les relations entre les membres de ces deux familles sont également très importantes et ne font que renforcer l’attachement que l’on ressent à leur égard. Au fil du temps on comprend qui ils sont, et pourquoi ils sont comme ça.

La longue chronologie du roman ( il se déroule sur 10 ans ) se passe néanmoins dans plusieurs endroits phares : Paris et deux chalets voisins. Quelques rencontres se passent aux points de chute des uns et des autres. L'ancrage historique et par des faits réels est très sympa car il nous permet de nous identifier encore davantage aux personnages. Ils nous ressemblent !

Ajoutons à tout ça une écriture douce, ultra-fluide, très belle et pleine d'émotions et on obtient un mélange équilibré, à déguster n'importe quand !

En résumé, j'ai dévoré ce roman. La couverture est super et j'ai ressenti plein d'émotions, surtout à la fin. Certains moments sont un peu prévisibles mais l'ensemble de l'histoire est plutôt très bien construite. C'est un presque coup de cœur pour moi  avec une belle note de 18,5/20 !
 

Titre : Hier encore, c'était l'été
Auteur : Julie de Lestrange
Année de parution originale : 2015
                        Cette édition : mars 2016
Editeur : Mazarine
Prix : 17 €
Nombre de pages : 384 p.

mardi 15 mars 2016

Chronique Film n°9 : Zootopie de Byron Howard, Rich Moore et Jared Bush

          Salut la Compagnie !  

Je crois que c'est un secret pour personne, j'aime beaucoup les films d'animations, et cette fois encore je n'ai pas été déçue. C'est parti pour Zootopie réalisé par Byron Howard, Rich Moore et Jared Bush ! 

Quelques données sur le film :
Titre : Zootopie
Titre original : Zootopia
Réalisateur : Byron Howard, Rich Moore et Jared Bush
Scénario : Jared Bush
Date de sortie : France, 17 Février 2016
                         USA : 4 Mars 2016
Durée : 108 min (1h48)
Avec les voix françaises de : Marie-Eugénie Maréchal, Alexis Victor, Pascal Elbé, Claire Keim, Fred Testot, Thomas N'Gijol, ...

 
Le synopsis :
Zootopia est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d'autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu'on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopie !
Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu'il est bien difficile de s'imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s'attaque à une épineuse affaire, même si cela l'oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l'arnaque ... 

La bande-annonce :
 

Mon avis :
Et si les villes étaient habitées par des animaux ? Si les animaux de toutes les espèces pouvaient cohabiter comme les humains le font dans les villes d’aujourd’hui ? Imaginez une ville adaptée à tous et chacun, suivant sa taille et ses caractéristiques, où proies et prédateurs vivent les uns à côté des autres.

C’est dans ce contexte que débarque Judy, petite lapine de la campagne, fraichement diplômée de l’académie de police où de plus gros spécimens dominent. Afin de prouver ce qu’elle vaut, elle entend résoudre une affaire de kidnapping. Elle fait équipe avec un renard, étant pourtant une créature peu fiable, et se lance dans une course-poursuite contre les clichés et le temps pour élucider cette affaire.

Les animaux sont les stéréotypes de leur espèce. Mais leurs personnalités sont toutes empruntées aux humains. Judy, la lapine et Nick, le renard, vont révéler des personnalités très profondes derrière les apparences et défier les apparences.

Le doublage français est super. Les acteurs connaissent leur métier et les quelques invités ajoutent encore un peu plus de sympathie à certains personnages secondaires.

Si le principe est simple, il a fallu beaucoup d’imagination aux développeurs pour penser l’ensemble jusqu’aux plus petits détails. J’ai adoré les nombreuses références et allusions à divers monuments de la culture télévisuelle et cinématographique.

Ce monde qu’on pourrait croire imaginaire, n’est que le reflet du notre avec ses défauts et ses préjugés.

J’ai adoré les différents niveaux de lecture du film. Chacun comprend les choses en fonction de son âge.  J’aime beaucoup cette nouvelle facette de Disney. Il n’est plus seulement question de faire un film pour enfant, mais un film qui s’adresse aux plus grands. Ce film reprend les codes de Vice-Versa que j’avais beaucoup appréciés.

L’animation est parfaite comme toujours, les différents univers climatiques de Zootopie sont traités avec le même soin. Les musiques sont adaptées comme toujours et la chanson phare, Try Everything par Shakira est vraiment entrainante. Un Disney classique quoi ! 

En résumé, j’ai beaucoup aimé malgré une histoire parfois plus que prévisible. Quelques petits messages cachés sont discutables, et le scénario connait quelques maladresses. Mais c'est un très bon film d’animation que je recommande au plus grand nombre ! Le film est très drôle et vous êtes sûrs de passer un très bon moment !

lundi 14 mars 2016

Chronique Film n°8 : Midnight Special de Jeff Nichols

          Salut la Compagnie !

Aujourd’hui je viens vous parler d’un film un peu différent, un film de science-fiction. Réalisé par Jeff Nichols (Mud, Take Shelter, …) nous signe ici un OVNI au regard de sa filmographie. C’est parti pour Midnight Special.  

Quelques données sur le film :
Titre : Midnight Special
Réalisateur : Jeff Nichols
Scénario : Jeff Nichols
Date de sortie : France, 16 Mars 2016
                          USA : 18 Mars 2016
Durée : 111min (1h51)
Avec : Michael Shannon, Joel Edgerton, Kirsten Dunst, Adam Driver, Sam Shepard, Jaeden Lieberher


 

Le synopsis :
Fuyant d'abord des fanatiques religieux et des forces de police, Roy, père de famille et son fils Alton, se retrouvent bientôt les proies d'une chasse à l'homme à travers tout le pays, mobilisant même les plus hautes instances du gouvernement fédéral. En fin de compte, le père risque tout pour sauver son fils et lui permettre d'accomplir son destin. Un destin qui pourrait bien changer le monde pour toujours. 

La Bande-annonce :
 


Mon avis :
Cette chronique a été réalisée en tant que chroniqueuse pour le Webzine Songe d'une nuit d'été.
           Vous retrouverez donc la chronique sur cette page ==> ici

mercredi 9 mars 2016

Chronique Film n°7 : La 5e Vague de J. Blakeson

          Salut la Compagnie !  

Il y a quelques semaines, je vous ai chroniqué le livre La 5è vague de Rick Yancey (la critique se trouve ici <== ). Il est plus que temps de vous donner mon avis sur l'adaptation cinématographique de ce roman. C'est parti pour La 5e vague réalisé par J. Blakeson.  

Quelques données sur le film :
 
Titre : La 5e Vague
Titre original : The Fifth Wave
Réalisateur : J. Blakeson
Scénario : Susannah Grant
D'après le livre : La Cinquième Vague de Rick Yancey
Date de sortie :  France, 27 Janvier 2016
              USA : 22 Janvier 2016
Durée : 117 min (1h57)
Budget : 38 millions €
Avec : Chloë Grace, Moretz, Liev Schreiber, Nick Robinson, Alex Roe, Ron Livingston,



 
 
 


Le synopsis :
Quatre vagues d’attaques, chacune plus mortelle que la précédente, ont décimé la presque totalité de la Terre. Terrifiée, se méfiant de tout, Cassie est en fuite et tente désespérément de sauver son jeune frère. Alors qu’elle se prépare à affronter la cinquième vague, aussi inévitable que fatale, elle va faire équipe avec un jeune homme qui pourrait bien représenter son dernier espoir – si toutefois elle peut lui faire confiance… 


La bande-annonce :


Mon avis :

L'histoire du livre est callée sur celle du livre, normal pour une adaptation. Le monde subit une invasion extra-terrestre, mais la particularité réside dans le fait qu'on ne les perçoit qu'au travers d'un vaisseau en orbite autour de la Terre. On suit la jeune Cassie, qui nous raconte ce qui s'est passé depuis l'apparition de l'engin spatial. On la découvre elle et sa famille et comment ils traversent les différentes vagues d'attaques.

On peut noter quelques différences avec le livre, mais celles-ci sont cohérentes avec le fait d'adapter un livre. Trop de pages, des coupes doivent être faites. La dimension psychologique des attaques et des liens entre les personnages sont profondément lissés. Il fallait simplifier et rendre le film abordable pour le plus grand nombre. C'est une bon compromis et donc une bonne adaptation.

Les acteurs sont plutôt bien choisis et son bon dans leurs rôles, malgré quelques choix plus surprenants mais qui fonctionnent super bien. Certains personnages plus secondaires ont été peu développés dans un souci de simplification, les personnages étant très nombreux dans le roman.

Une chose très intéressante est le fait que ce monde est le notre, du moins au début. L'identification est très facile. Nous sommes nos propres ennemis. Le spectateur sent que quelque chose ne va pas, il ne comprend pas tout de suite quoi. Ce film nous fait nous poser de profondes questions sur ce qu'est notre humanité. Le libre-arbitre est-il toujours libre ?

Quant à la musique, si elle se fait oublier de temps à autre, c'est pour mieux revenir et mettre en valeur certains moments. De même les effets spéciaux sont peu présent mais ils sont incroyables, notamment avec la mise en scène des premières vagues où l'immersion est impressionnante.

 En résumé, un film qui compte clairement deux parties. Les premiers 20 minutes sont haletantes et prenantes, et le reste est plus profond et plus lente. Jusqu'à la fin où tout repart sur les chapeaux de roues.

C'est peut-être un peu dommage d'avoir cherché à trop lisser pour les plus jeunes. Certaines parties, comme l'histoire Cassie/Evan, auraient gagné à être davantage développées.

Je recommande ce film à tous les fans du genre, et à ceux qui le sont un peu moins ! C'est un très bon divertissement et une bonne adaptation à mon avis.

A très vite pour une nouvelle chronique !

jeudi 3 mars 2016

Critique n°32 : Les Carnets de guerre de Victorien Mars de Maxence Fermine

          Salut la Compagnie !  

Un livre dans un registre un peu différent cette fois-ci. Pour coller à l'actualité, j'ai sorti un livre historique de ma PAL : Les Carnets de guerre de Victorien Mars de Maxence Firmine. En avant pour cette histoire au sein de la Première Guerre Mondiale.  

Le résumé :
Verdun, avril 1916. En première ligne, l'épouvante des tranchées : un gouffre de peur, de faim, de froid. Mais pas seulement. Non loin de l'ennemi déclaré, un autre, plus sournois, sévit. Un adjudant qui se repaît de la souffrance de ses hommes. Un bourreau que la guerre, enfin, autorise à tuer.

 Mon avis :
Ce livre nous raconte un morceau de vie, avec un début et une fin précis, à savoir la début et la fin de la Première Guerre Mondiale. Du moins le dernier jour de sa guerre à lui. Le narrateur, Victorien Mars, raconte sa propre histoire et les passages importants de la façon dont il a traversé le tout. Il nous raconte sa version de la guerre, au delà de toute considération politique et idéologique.

Le récit étant complètement interne, on ne connait que son point de vue à lui. On le voit évoluer, changer, et surtout on le voit lui et les gens autour de lui survivre ou non à un conflit dont on oublie très vite les enjeux et les raisons qui ont poussés les parties aux armes. Victorien est simple, mais pas simplet, il garde l'espérance et cherche la reconstruction.

Que dire de cet univers qui n'a pas déjà été dit. Ses appels sous les drapeaux, ses tranchées, ses obus, ses responsables irresponsables, ses hôpitaux militaires, et ses morts atroces et parfois injustes sont présents. Si ce n'est que tout est traité d'une façon un peu différente sous la plume de Maxence Fermine. Le traitement diffère de celui qu'on peut trouver dans d'autres ouvrages (... et il n'en manque pas ! ), traitant de la même époque, tout en légèreté et en poésie.

L'espoir pointe le bout de son nez dès le début du récit. L'auteur nous scotche et nous aspire dans son livre. Il nous décrit l'horreur et le bonheur de la même façon, ne tombe jamais dans le mielleux, et nous donne seulement du point de vue d'un homme perdu au milieu du tout ça, dont la vie se retrouve entre parenthèses pour quelques années.   
 
Étant une grande fan de la Grande Histoire, j'ai adoré ce traitement humain et personnel de cette période trouble. J'ai dévoré ce roman. Je ne connaissais pas l'auteur et c'est une très belle découverte ! Je lui donne la note de 18/20. C'est tout simplement trop court !!!

Titre : Les Carnets de guerre de Victorien Mars
Auteur : Maxence Fermine
Année de parution : 2008, 2011 pour cette édition
Editions : Le Livre de Poche
Prix : 6 €
Nombre de pages : 190 p.

mardi 1 mars 2016

Bilan acquisitions et réceptions de Février

Salut la Compagnie !

C'est l'heure du bilan acquisitions et réceptions de Février maintenant que nous sommes lancés dans le mois de Mars.
J'ai été vraiment sage ce mois-ci. Je n'ai acheté aucun livre. Les seuls livres qui sont venus compléter ma PAL sont des livres reçus en partenariat.
Merci à l'ensemble de mes partenaires!

Les livres suivants sont arrivés dans mes murs :
Boucle d'or d'Aurélien Rousseau reçu en partenariat avec Babelio et les éditions Le Passage
La Maison dans laquelle de Mariam Petrosyan reçu en partenariat avec Babelio et les éditions Monsieur Toussaint L'ouverture

 
Ça m'a permis de réduire un peu ma PAL qui devient presque frustrante avec sa bonne quarantaine de livre.
 Au mois prochain pour la suite !

Blian lecture de Février

Salut la Compagnie !
 
Un mois plus court pour un petit moins de lecture ce mois-ci ! Un total de 4 livres ce mois-ci pour un total de 775 pages. Un tout petit résultat ce mois-ci. :(
 
Les 4 livres sont :
Cité 19, Livre 1 : Ville Noire de Stéphane Michaka reçu en partenariat avec Babelio et PKJ
Sans attache de Thierry Moral reçu en partenariat avec Livraddict et les éditions Atine Nenaud
Boucle d'or d'Aurélien Rousseau reçu en partenariat avec Babelio et les éditions Le Passage
Les carnets de guerre de Victorien Mars de Maxence Fermine

 
 
 
 En espérant que le mois suivant contienne plus de pages.
Au mois prochain !